… On dit qu’il a la rage.
En CSE extraordinaire dédié au plan social, vendredi 6 novembre, vos élus CFDT ont pu pointer les contradictions de la direction.
- Une partie de l’activité part en Hongrie, dans une petite usine; alors que la direction justifie les fermetures par le fait que les sites sont trop petits.
- La direction parle de rentabilité des usines, comme s’il s’agissait de centres de profit. Mais la rentabilité EBITA (bénéfice avant intérêts, impôts, et amortissement) dépend d’abord du prix de vente, donc des pays et clients que l’on attribue à telle ou telle usine; elle ne présage en rien de la performance intrinsèque de l’usine. Aucune analyse des coûts CSV (coûts de production directs) n’a été donnée.
- La direction prétend que fin 2019, l’EBITA de la moyenne tension était de 5% seulement; alors qu’après les programmes « Rebond », fin 2018 on publiait 11,1%!
- Concernant l’usine L, le chiffre d’affaire a été amputé brutalement de 15 Me en 2018; les retraités n’ont pas été remplacés, leurs compétences ont été perdues; et le nombre de pays à servir a diminué. Une asphyxie programmée?
Encore une fois, la rationalité économique de cette réorganisation n’apparaît pas. Ce PSE (Plan de Suppression d’Emplois) ressemble davantage à un choix politique; voudrait-on punir les salariés français ?