Au labo moyenne tension (LEMT), l’équipe qui fabrique des ampoules à vide prototype est passée en 2/8, à la demande de la direction. Il s’agit de faire face à une surcharge temporaire de travail, devant durer 6 mois. Trois salariés sont concernés, un prestataire a été intégré afin d’aboutir à deux équipes de deux personnes (pourquoi un prestataire, au lieu d’un intérimaire?)
La direction a mis les élus devant le fait accompli; insistant sur le fait que « tous les salariés sont volontaires ».
La Cfdt le confirme : les salariés sont engagés pour l’entreprise, et font régulièrement des efforts pour assurer son succès. Ils sont volontaires, mais sont-ils pour autant satisfaits des conditions d’emploi – à commencer par leur rémunération?
Passer en 2/8 n’est pas anodin pour son équilibre vie pro / vie perso. Les contrats de travail des salariés ont été modifiés via un avenant, le montant de la prime n’a pas été discuté…
Pour la CFDT, il est important que les instances représentatives du personnel jouent leur rôle et soit consultées avant des réorganisations, pour que les conditions de celles-ci puissent être négociées collectivement; et non pas sur un coin de table, dans un tête-à-tête inéquitable entre le salarié et son manager.