Déclaration au CSE de Grenoble, le 26 juin :
« Ce qui est présenté comme une « évolution d’organisation » de Digital Power, est bien plutôt la dernière étape d’un processus de délocalisation de cette activité historique de Schneider à Grenoble, qui employait plusieurs centaines de personnes il y a encore quelques années. Ces emplois se retrouvent maintenant en Chine, en Inde et en Espagne.
Pour tous ceux qui ont participé à l’histoire de la gamme Sepam, cette pilule est bien amer. Ce transfert de technologie se fait sans raison économique : l’activité a toujours été profitable. Il se fait sans explication : entendre que Grenoble n’a plus la taille critique, revient à dire que Grenoble l’avait, avant ce transfert par étapes successives. Il se fait aussi sans contrepartie en termes de technologie et d’emploi.
La CFDT dénonce ces délocalisations dogmatiques, à la fois injustes et inutiles, et votera contre la résolution soumise au vote. »