STOP&GO USINES SCHNEIDER

« STOP&GO » POUR LES USINES SCHNEIDER France !

Au cours du dernier CSE Central extraordinaire, la Direction a alerté les syndicats sur les risques d’approvisionnements usines et les futures mesures sociales à mettre en place.

La crise sanitaire a fortement perturbé la situation économique mondiale et plus particulièrement l’offre et la demande de matières premières (plastique, acier, cuivre…) ainsi que les flux de transport et de logistique. Le risque est identifié et nos usines vont en faire les frais prochainement. Ce risque de rupture de matières essentielles pour nos usines devrait perturber le fonctionnement de la production durant au moins 6 mois.

Les sites les plus exposés aux risques d’approvisionnement seraient les suivants :

Mastertech, BLR, Dijon, Le Vaudreuil, Chasseneuil, Angoulême… et peut-être plus ?

Pour ces sites, la mise en place de mesures sociales est quasi inévitable. Il faudra s’adapter mais garder une vigilance accrue sur le respect des conditions de travail des salariés impactés. Les mesures prévues seraient :

  1. Utilisation de la flexibilité grâce au travail temporaire
  2. Polyvalence entre lignes / ateliers en fonction des productions possibles
  3. Formation courte des salariés durant les baisses de charge
  4. Favoriser si possible les équipes de semaine plutôt que les équipes de suppléance
  5. Utilisation des JRTT employeurs selon les modalités indiquées dans les accords locaux
  6. Utilisations des congés et compteurs d’heures disponibles, dans le respect des dispositions légales
  7. Mise en place au niveau des sites d’un accord de modulation spécifique
  8. Activité partielle pour motif économique, si nécessaire.

Le discours de la Direction pencherait sur la non-application de l’activité partielle sauf pour des raisons économiques en dernier recours. Sur ce point, la CFDT est en désaccord et considère qu’il y a d’autres organisations du travail possibles. De plus, l’activité partielle impacte directement la rémunération. Si la Direction venait à utiliser ce dispositif, la Cfdt demanderait le paiement à 100%. Pour rappel, notre entreprise ne connait pas la crise financière… les résultats du 1er trimestre 2021 publiés avec fierté le prouvent !

Sur chacun de ces sites, il y aura des accords de modulation à mettre en place. La négociation se fera en local en fonction des risques approvisionnement et du « Stop & Go » dans les usines. L’accord de modulation porterait sur :

  1. Un accord à terme défini au 31 décembre 2021, complétant éventuellement les éventuels accords de modulation en place
  2. Le nombre de jours hebdomadaire travaillés serait compris entre 0 en période basse et 6 jours maximum par semaine en période haute
  3. Nombre de modulations proposées : 10 maximum (incluant le cas échéant les modulations existantes)
  4. Délai de prévenance : 7 jours, pouvant être ramenés à 3 jours en cas de circonstances exceptionnelles
  5. Suivi de l’accord à fréquence définie
  6. Mise en œuvre au plus tard fin mai 2021 jusqu’à décembre 2021

La CFDT s’implique déjà pour être force de propositions et défendra au mieux les salariés en production.