R&D Moyenne tension, fonte de l’effectif grenoblois

Dans ce secteur, de nombreux collègues partent ou sont sur le départ : une GPEC est passée par là… Dans un contexte de délocalisation successives d’activités depuis deux ans, la Cfdt a demandé à la direction ses prévisions d’effectif sur ce périmètre, à fin  2021. Voici quelques chiffres clés donnés au CSE de fin mars :

– Effectif fin 2021 : 197 contre 221 fin 2018, soit 11% de baisse en trois ans.

– Bilan de la GPEC : 15 départs, 6 recrutements externes prévus (au niveau “Power System” : 33 départs / 19 recrutements).

 

La direction précise que la baisse est “en cohérence avec le changement de localisation de certaines offres”.

C’est bien ce que la Cfdt dénonce depuis trois ans : les pertes d’emploi résultent d’un choix politique de l’entreprise, qui favorise d’autres localisations au détriment de Grenoble. Il n’y a pas de rationnel économique :  le business se porte bien et ne se portera pas mieux;  les équipes grenobloises n’ont pas démérité, et les nouvelles équipes en Chine, en Inde ou en Hongrie, ne feront pas mieux non plus.

La délocalisation de technologies entières, en particulier dans le primaire, continue par ailleurs d’avoir des répercussions sur l’emploi, comme la Cfdt l’avait pressenti au CSE extraordinaire qu’elle a initié dès juillet 2019. Dans le sillages des projets de produits nouveaux, ce sont maintenant les fonctions supports qui sont touchées, en particulier l’équipe Qualité et Satisfaction Client, où au moins trois postes sont délocalisés, induisant trois mobilités forcées.

Pour la Cfdt, Grenoble doit continuer à prendre en charge des technologies coeur et des gammes mondiales, dans un schéma qui a fait le succès de l’entreprise jusqu’ici. Les salariés ne doivent pas faire les frais de délocalisations “politiques” : n’hésitez pas à solliciter vos élus si vous êtes concernés.