La Direction envisage de modifier son flux export à destination de ses usines ou Centres de Distribution Internationaux du groupe hors Europe. Elle veut limiter le passage de certains flux par les CDI d’Evreux de Newlog et de SanBoï (en Espagne) en les livrant directement sur une plate-forme container chez un sous-traitant. Ceci supprimerait 15% des flux à destination des CDI français et 3 à 4% des stocks de ces CDI.
Schneider externaliserait aussi toutes ses opérations de douane chez un autre prestataire externe.
Avec ce projet, Schneider va faire des économies sur les coûts de la supply-chain (flux de transport), sur la baisse des stocks au niveau monde, ainsi qu’en externalisant les fonctions douanières qui étaient faites en interne. L’impact social global – sur les 3 Centres de Distributions Internationaux concernés, sur ICOM (-8 personnes) et sur les 28 usines en Europe- n’est pas connu.
Nous voyons encore un projet qui vise à faire des économies en réduisant le nombre de salariés dans le groupe en Europe. Par contre, avec l’augmentation des flux routiers entre les usines et la nouvelle plateforme Container, nous craignons une augmentation de l’impact écologique (notamment sur les émissions de CO2) contrairement à ce que voudrait nous faire croire la Direction.