La prestation de service : toujours un sujet d’actualité…

Lors d’échanges avec des salariés sur TEC, il nous a été remonté que dans certains services  (notamment RMX Design, Mise au point LEMT), le nombre de prestataires restait élevé.
En CSE de juillet, la Direction a confirmé que sur RMX, il y avait 31% de prestataires et 44% sur LEMT.

Une situation qui n’est pas satisfaisante
– Ni pour le salarié Schneider (sur qui repose la formation à assurer, sans être sûr que le prestataire ne partira pas dans les mois à venir)
– Ni pour le prestataire, qui peut être reconduit de trimestres en trimestres, et qui est assimilé aux salariés Schneider sans pour autant bénéficier des avantages de l’entreprise

Depuis plusieurs années, la Cfdt suit le sujet de la prestation de service.
voir l’article : https://cfdt-schneider-grenoble.fr/prestation-a-duree-indeterminee-la-jurisprudence-evolue-avec-larret-uber/) et le tract

En 2021, la Cfdt avait demandé une présentation des métiers cœur. A cette occasion, il nous avait été dit que les domaines prioritaires d’utilisation de prestation de service touchaient aux notices techniques et développement software. Quelle est aujourd’hui la réalité ? Nous avons demandé qu’une analyse des emplois nous soit exposée lors d’un prochain CSE.

La Cfdt se bat pour pérenniser les emplois, qui existaient dans l’entreprise, mais qui, faute d’une gestion prévisionnelle des emplois adéquate, a conduit à faire appel à de la prestation de service pour des tâches que l’on sait assumer en interne.

La prestation en assistance technique suppose une compétence que l’entreprise n’a pas.  S’il s’agit de nos métiers cœur, alors n’est-on pas dans des situations de délits de marchandage ? La prestation, pratiquée dans nos métiers cœur, n’est-elle pas un contournement de l’intérim ?

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