Transformation finance : brouillard persistant

Lors du dernier CSE la direction a présenté le point d’avancement des objectifs de la transformation.

Le commentaire « bonne avancée globale sur tous les sujets » a été très fraichement accueilli par les élus du personnel.

En effet les petits soleils de la présentation ne sont pas passés : beaucoup de salariés en difficulté avec des dépassements d’horaires importants, des arrêts de travail trop nombreux et des problématiques RPS saillantes.

La Cfdt a également pointé les chiffres donnés par la direction (notamment sur le « paid on time ») qui ne reflète pas la réalité et ne font pas apparaitre  les conséquences indirectes de l’absence de comptables dans les usines qui génèrent des écarts vertigineux.

La direction a dit avoir entendu le message et a rappelé que la mise en place du comité de prévention signifie bien qu’elle n’évacue pas le sujet. La Cfdt remarque toutefois que le rôle de ce comité reste flou, avec notamment des plans d’actions proposés par le Service Santé au travail (?!)

La Cfdt regrette que l’histoire se répète avec des transformations qui se font dans la douleur et n’intégrant pas suffisamment le côté humain.

Encore une fois Schneider parie sur la transformation digitale pour résoudre les problèmes de charges et opérationnels , le constat est qu’en délocalisant certaines tâches en Pologne ou ailleurs on augmente  les besoins de synchronisation entre les différents intervenants.

A quand une vision globale intégrant réellement le facteur humain dans les stratégies de réorganisation de Schneider ?