Compte-tenu de cette nouvelle période de confinement, liée au développement rapide de l’épidémie, en particulier à Grenoble, la CFDT a demandé le gel du plan social; la direction s’y refuse !
Comment préparer sérieusement des fermetures d’usines, dans le contexte que nous vivons ? Au printemps dernier, nous avons connu des mesures spécifiques, visant à assurer la cohésion et l’équité dans cette période particulièrement difficile pour tous. En France, la réforme des retraites a été reportée; chez Schneider, une augmentation collective pour tous a été décidée.
Pourquoi avancer aujourd’hui à marche forcée vers ces fermetures d’usine ? Il n’y a pas d’urgence, la direction elle-même confirme que la rentabilité de ces usines est dans la moyenne; par ailleurs, Schneider vient de publier de bons résultats financiers.
En cette année de crise, Schneider a décidé d’augmenter encore le bénéfice versé aux actionnaires, alors qu’il n’avait jamais été aussi haut. Laisser quelques mois de plus à ceux qui perdent leur emploi, était-ce vraiment impossible ?